Vous envisagez de vous offrir une pompe à chaleur air-air ? Bonne nouvelle : il existe des subventions pour alléger cette dépense.
Un point sur la PAC air-air : Des subventions sont à votre portée
Il est bien connu que la pompe à chaleur air-air est un investissement judicieux. Ce dispositif utilise l’air, une source d’énergie propre et inépuisable, pour fournir chauffage et climatisation.
Considérant que le chauffage compte pour une part substantielle de nos factures énergétiques, l’installation d’une PAC pourrait engendrer d’importantes économies.
Si l’idée d’installer une pompe à chaleur air-air vous séduit et que vous êtes à la recherche d’informations sur les aides comme la prime CEE, vous êtes au bon endroit.
Dans cet article, nous aborderons :
- Le coût estimatif d’une pompe à chaleur air-air.
- Les subventions actuellement disponibles pour soutenir votre achat.

Quel est le coût réel d’une pompe à chaleur air-air ?
Définir un prix standard pour une pompe à chaleur peut s’avérer complexe en raison de divers facteurs, tels que :
- Le nombre d’unités internes requises.
- La capacité de l’appareil.
- La marque choisie.
- Les caractéristiques supplémentaires.
- L’efficacité énergétique de la PAC.
Vous comprenez donc que de multiples éléments influencent le coût.
Estimation de coût
- Gamme de prix basse : 5 000 €
- Gamme de prix haute : 11 000 €
- Coût par mètre carré : Entre 60 € et 90 €
Il est évident que, que ce soit sur le plan global ou au mètre carré, l’investissement est conséquent. Il est donc naturel de se poser la question des aides potentielles.
Quels soutiens financiers pour une PAC air-air ?
Bien que le modèle air-air soit parmi les plus abordables, il est aussi celui qui offre le moins de subventions. Il y a quelques dispositifs avantageux auxquels vous pouvez prétendre, tels que :
- La prime CEE.
- MaPrimeRénov’ Confort.
- Le prêt éco PTZ.
- Les subventions régionales.
Le bonus CEE
Le bonus CEE est le fruit d’un accord entre le gouvernement et divers fournisseurs énergétiques. Considérant que ces entreprises contribuent à la pollution, le gouvernement les a incitées à réduire leur impact environnemental.
Ainsi, ces fournisseurs doivent encourager leurs clients à opter pour des systèmes de chauffage plus respectueux de l’environnement.
Puisque la PAC air-air utilise une source d’énergie durable, elle peut vous permettre de bénéficier de ce bonus. Un des avantages majeurs de cette subvention est qu’elle est disponible pour tout le monde, indépendamment des revenus.
Cependant, certaines conditions doivent être remplies :
- Votre domicile doit avoir plus de 2 ans d’ancienneté.
- La PAC doit être certifiée NF PAC.
- Le COP du dispositif doit être d’au moins 3,9.
- La capacité de la PAC ne doit pas excéder 12 kW.
- L’équipement doit être installé par un expert certifié RGE.
Après avoir sélectionné la PAC appropriée et déniché l’installateur, vous devrez adresser votre requête à une entreprise énergétique.
Prenez garde lors de cette étape car le bonus peut varier en fonction du fournisseur choisi. D’autres critères, tels que le type de résidence (maison ou appartement), la localisation et la taille de votre habitation influencent également le montant alloué.
Voici un aperçu des montants potentiels :
Estimation du bonus:
- Montant le plus bas : 30 €
- Montant le plus élevé : 900 €
Même si ce bonus peut sembler modeste, sachez qu’il existe d’autres aides qui pourraient compléter celle-ci. Découvrons les autres options si le bonus CEE ne répond pas à vos attentes.

L’incitation MaPrimeRénov’ Confort
Bien que les pompes à chaleur air-air ne soient pas directement éligibles à MaPrimeRénov’, elles peuvent être admissibles à la variante “Confort” de cette subvention. En effet, “MaPrimeRénov’ Confort” est la continuité de l’assistance « Habiter Mieux Confort » proposée par l’ANAH.
Le bonus vise à soutenir les ménages à revenus modestes dans leurs projets de rénovation énergétique. Les plafonds de revenus sont détaillés ci-dessous en fonction de la région et du nombre de membres du foyer :
Île-de-France :
- 1 personne :
- Catégorie Bleue : Jusqu’à 21 123 €
- Catégorie Jaune : Jusqu’à 25 714 €
- 2 personnes :
- Catégorie Bleue : Jusqu’à 31 003 €
- Catégorie Jaune : Jusqu’à 37 739 €
- 3 personnes :
- Catégorie Bleue : Jusqu’à 37 232 €
- Catégorie Jaune : Jusqu’à 45 326 €
- 4 personnes :
- Catégorie Bleue : Jusqu’à 43 472 €
- Catégorie Jaune : Jusqu’à 52 925 €
- 5 personnes :
- Catégorie Bleue : Jusqu’à 49 736 €
- Catégorie Jaune : Jusqu’à 60 546 €
- Pour chaque personne supplémentaire :
- Catégorie Bleue : += 6 253 €
- Catégorie Jaune : += 7 613 €
Hors Île-de-France :
- 1 personne :
- Catégorie Bleue : Jusqu’à 15 262 €
- Catégorie Jaune : Jusqu’à 19 565 €
- 2 personnes :
- Catégorie Bleue : Jusqu’à 22 320 €
- Catégorie Jaune : Jusqu’à 28 614 €
- 3 personnes :
- Catégorie Bleue : Jusqu’à 26 844 €
- Catégorie Jaune : Jusqu’à 34 411 €
- 4 personnes :
- Catégorie Bleue : Jusqu’à 31 359 €
- Catégorie Jaune : Jusqu’à 40 201 €
- 5 personnes :
- Catégorie Bleue : Jusqu’à 35 894 €
- Catégorie Jaune : Jusqu’à 46 015 €
- Pour chaque personne supplémentaire :
- Catégorie Bleue : += 4 526 €
- Catégorie Jaune : += 5 797 €
Vous pourriez être éligible à MaPrimeRénov’ Confort si :
- La PAC choisie présente un COP minimal de 3,2.
- Vous entreprenez plusieurs projets de rénovation énergétique. Autrement dit, une simple installation de PAC air-air ne suffirait pas.
- Les améliorations entreprises conduisent à une économie d’énergie globale d’au moins 35%.
- Les travaux sont effectués par un professionnel certifié RGE.
En satisfaisant ces critères, vous pourriez obtenir un soutien financier pouvant couvrir jusqu’à la moitié des frais engagés. Voici une indication de ce à quoi vous attendre :
Budget :
- Catégorie Bleue : 50% de prise en charge
- Catégorie Jaune : 25% de prise en charge
Le financement vert sans intérêt (Éco Financement)
L’Éco Financement vous donne l’opportunité d’emprunter sans avoir à payer des intérêts pour soutenir vos projets de rénovation. Ce crédit est accordé par les institutions financières associées à l’initiative, mais cela nécessite de répondre à quelques exigences.
Pour y prétendre :
- Votre habitation doit être âgée de plus de 2 ans.
- L’intégration de la pompe à chaleur air-air devrait s’inscrire dans un cadre plus global. Par exemple, il convient de mener parallèlement des initiatives d’isolation.
- L’amélioration en efficacité énergétique due aux rénovations devrait être d’au moins 35%.
- La PAC devrait avoir un COP minimum de 3,3.
- L’installation doit être réalisée par un spécialiste certifié RGE.
Si vous répondez aux critères établis, vous pouvez envisager un emprunt pouvant aller jusqu’à 50 000 € sur une période de 20 ans. Les montants possibles d’emprunt en fonction des travaux envisagés sont les suivants :
- Initiative unique : jusqu’à 15 000 €
- Ensemble de 2 interventions : Jusqu’à 25 000 €
- Ensemble de 3 interventions : Jusqu’à 30 000 €
- Rénovation complète : jusqu’à 50 000€
Nous avons exploré les options offertes par le gouvernement. Cependant, selon votre localisation, des avantages supplémentaires pourraient vous être accordés.
Incentives régionales
Ces financements varient car ils découlent des directives établies au niveau régional. Il serait judicieux de consulter votre administration locale ou départementale pour connaître les options disponibles dans votre secteur.
Vous pouvez également consulter le site de l’ANIL pour plus d’informations.
Habituellement, les financements régionaux se manifestent soit sous forme de subventions soit sous forme de réductions fiscales.

Récapitulatif des aides pour les pompes à chaleur air-air :
La pompe à chaleur air-air, bien qu’efficace, n’obtient pas autant d’aides que ses homologues. Toutefois, des réductions financières restent possibles.
- C’est le modèle de pompe à chaleur le plus économique disponible.
- Elle bénéficie de moins de soutiens comparée aux modèles air-eau, eau-eau ou sol-eau.
- Le coût de cet équipement varie généralement entre 5 000 € et 11 000 €, installation incluse.
- Alors que certaines subventions sont ouvertes à tous, d’autres sont soumises à des restrictions basées sur les revenus.